Pinet : une collecte solidaire organisée ce samedi
Devant les difficultés qui perdurent et alors que de plus en plus de
personnes sont dans la précarité, l’antenne locale du Secours populaire
fait, encore et toujours, appel aux dons des particuliers, petits commerces,
et même auprès des grandes entreprises du secteur.
"Sans ces apports extérieurs autres que ceux déjà mis en place par le
réseau des Secours populaire, il ne nous sera plus possible de servir tout
le monde", précise la déléguée Marie-Rose Pédoussaut.
Les bénévoles pinétois restent mobilisés et, dans la continuité des actions
déjà engagées, comme les cagettes solidaires déposées chez les commerçants,
deux bénévoles, Annie et Henriette, serons présentes au Super U de Pomérols,
ce samedi 20 février, de 9 h à 11 h pour recevoir vos dons alimentaires.
Commerçants participant à l’opération cagettes solidaires :
Bar du centre, boulangerie Câline, tabac/presse chez Momo, épicerie de la
Concorde, l’association des jardins, le salon de coiffure.
Impôt sur le revenu pour 2021 : un simulateur pour
savoir combien vous allez payer
Le simulateur mis en ligne jeudi 11 février par la DGFiP reste un outil
fiable pour anticiper le montant de son impôt ou savoir si l'on va être
imposable.
Car les règles de calcul ont légèrement évolué en 2021.
Pas de panique, il vous reste encore quelques mois avant que ne démarre la
campagne de déclaration de l'impôt sur les revenus de 2020.
L'ouverture des services fiscaux de déclaration est prévue pour le mois
d'avril. Mais la Direction des finances publiques a mis en ligne ce jeudi 11
février son simulateur d'impôts.
Comment ça marche ?
Deux simulateurs mis en ligne
Il faut compter environ une petite demi-heure pour remplir correctement
toutes les cases des simulateurs.
Avant de se lancer et pour gagner du temps, mieux vaut avoir sous la main
toutes ses informations fiscales.
Et sélectionner le bon simulateur...
Le premier, simplifié, est destiné aux personnes qui déclarent des salaires,
des pensions ou des retraites, des revenus fonciers, des charges courantes
comme des pensions alimentaires, ou encore des frais de garde d'enfant ou
des dons.
Le second est un modèle plus complet, à destination des contribuables qui
doivent déclarer des revenus d'activité commerciale, libérale ou agricole,
des investissements locatifs, des investissements dans les Dom-Com pour des
déficits globaux.
Attention cependant, le montant obtenu en fin de simulation n'est donné qu'à
titre indicatif.
Il est susceptible d'évoluer et ne vous exonère pas de remplir au printemps
votre déclaration de revenus.
"Il s'agit d'un calcul anonyme et non officiel", rappelle la DGFiP sur son
site internet.
Quel barème pour les quatre tranches d'imposition ?
Le simulateur reste cependant un outil fiable pour anticiper le montant de
son impôt ou savoir si l'on va être imposable.
Car les règles de calcul ont légèrement évolué en 2021.
Depuis le 1er janvier, les barèmes ont été revalorisés de 0,2 %, pour tenir
compte de l'évolution des prix à la consommation (hors tabac).
Première tranche - à partir de 10 084 € de revenus annuels (soit 20 € de
plus qu'en 2020) - Taux d'imposition de 11 %.
Deuxième tranche - à partir de 25 710 € de revenus annuels (soit 51 € de
plus qu'en 2020) - Taux d'imposition de 30 %.
Troisième tranche - à partir de 73 516 € de revenus annuels (soit 147 € de
plus qu'en 2020) - Taux d'imposition de 41 %.
Quatrième tranche - à partir de 158 123 € de revenus annuels (soit 317 € de
plus qu'en 2020) - Taux d'imposition de 45 %.
Quel avenir pour l’appellation Picpoul de Pinet traversée
par la future LGV ?
La concertation publique menée par la SNCF au sujet de la future LGV
vient de s’achever.
Les viticulteurs de l’appellation Picpoul de Pinet en ont profité pour
manifester leur inquiétude.
"Les premiers projets de LGV (ligne à grande vitesse) sur notre
territoire remontent à 1987. C’est tombé à l’eau, puis c’est revenu,
plusieurs fois, en fonction des gouvernements et de la volonté de l’Europe",
relate Olivier Azan, propriétaire du domaine de Petit Roubié, à Pinet.
"De tous les tracés proposés depuis cette époque, aucun n’épargnait mon
domaine", observe-t-il, un brin fataliste.
Plus avancée que jamais - la phase de concertation vient de s’achever et
l’enquête publique est prévue en fin d’année -, la LGV reliant Montpellier à
Perpignan grignoterait, en l’état, environ 6 ha sur les 20 que possède
Olivier Azan au sein de l’aire d’appellation Picpoul de Pinet (pour une
exploitation d’un total de 80 ha).
Jusqu’à 150 ha perdus ?
Si de nombreux particuliers, agriculteurs ou entreprises sont concernés par
le projet, c’est en effet cette appellation, nichée entre Agde, Sète et
Pézenas, qui paie le plus lourd tribut.
Directement amputée de 73 ha par la future infrastructure, elle pourrait en
perdre le double en comptabilisant les "délaissés", ces petits morceaux de
parcelles rendus inexploitables pour des raisons d’accessibilité notamment.
Picpoul de Pinet - "la seule appellation qui marche bien en Languedoc",
dixit Olivier Azan - verrait ainsi disparaître environ 10 % de sa surface
cultivée.
"Pour les viticulteurs en fin de carrière qui n’ont pas de repreneur, ce
n’est pas problématique : ils auront des compensations financières, explique
Frédéric Sumien, président du syndicat de l’appellation. Mais pour les
autres, au-delà des terres perdues pour lesquelles ils seront indemnisés, le
préjudice sera énorme. En termes de conditions de travail – en fonction de
l’emplacement des ponts, certains auront sûrement de grandes distances à
parcourir pour travailler l’ensemble de leurs vignes – mais aussi en termes
d’image !".
Lorsque la SNCF lui propose de discuter avec l’INAO (l’institut public qui
réglemente les appellations) de l’augmentation de l’aire de l’AOC Picpoul de
Pinet, le viticulteur bondit : "On nous a proposé des terrains du côté de
Perpignan… Mais une appellation n’est pas transportable !"
Fatalisme et combativité
Une réaction que partage Pierre Colin, secrétaire du syndicat et membre du
bureau de la Chambre d’agriculture de l’Hérault, que la SNCF a mandatée pour
établir l’étude d’impact.
"En s’attaquant au paysage, on s’attaque à l’ADN d’une appellation en
plein essor économique, véritable fleuron du territoire", estime-t-il.
En tant que membre de la commission qui veille à la bonne tenue du débat
public (CNDP), il atteste avoir été "entendu" sur le "sujet saillant" que
constitue le devenir de l’AOC Picpoul de Pinet, mais insiste sur "l’avis
défavorable des producteurs" quant au projet actuel.
Conscient de l’inéluctabilité de l’arrivée du TGV - "Il a traversé des
appellations plus prestigieuses que la nôtre, en Bourgogne ou dans le
Bordelais, il n’y a pas de raison qu’il ne passe pas chez nous" -,
Olivier Azan met également en exergue la problématique de la période de
travaux, qui devrait s’étaler sur une dizaine d’années : "J’ai vu ce que
ça donnait quand on a construit la ligne du côté de Mauguio. C’est beaucoup
de bruit, des vignes pleines de poussière, ce qui n’est pas bon pour la
maturité des raisins…" Sans parler de l’impact sur l’œnotourisme, sur
lequel la filière viticole mise de plus en plus ces dernières années.
"Nous avons dix ans pour nous préparer"
Les détails du projet n’étant pas encore gravés dans le marbre, les
discussions sont appelées à se poursuivre au cours des mois (voire des
années) à venir.
La déclaration d’utilité publique, préalable aux gros chantiers
d’aménagement nécessitant des expropriations, est attendue pour 2023.
Les premiers coups de pioche seront donnés à l’horizon 2030. Un délai
qu’Olivier Azan et ses collègues comptent mettre à profit pour défendre
leurs intérêts : "Nous avons dix ans pour nous préparer !"
Un potentiel foncier très limité
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L’aire d’appellation Picpoul de Pinet s’étend sur 2 391 ha, réparties sur
les communes de Pinet, Castelnau-de-Guers, Florensac, Mèze, Montagnac et
Pomérols. "Environ 75 % sont plantés en vigne sur cette aire délimitée,
observe Béatrice de Chabert, en charge de la défense de l’AOC Languedoc.
C’est un excellent taux d’utilisation, sachant qu’il n’y a aucune
appellation française plantée à 100 %, excepté quelques micro-crus en
Bourgogne peut-être. La partie non plantée est très faible si l’on tient
compte des zones boisées interstitielles, des affleurements rocheux, des
terrains appartenant à des non-agriculteurs, de la rétention foncière et des
terres en repos ayant vocation à être replantées."
Pour la "plus grande appellation de vin blanc du Languedoc", le
foncier disponible pour compenser les terres ponctionnées par la LGV sera
donc très limité.
Paul Descamps - Midi Libre - 12/02/2021
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Routes et mobilités dans l'Hérault : ce qu’il va se passer en 2021
Dossier Midi Libre. La rocade de Béziers et le début de la dernière
section du Lien, au nord de Montpellier, sont les deux chantiers majeurs
de l’année.
Le budget global atteint, lui, 67 millions d’euros.
Routes, ponts, pistes cyclables : l’entretien et l’amélioration des
infrastructures routières pèsent lourd dans l’économie d’un département.
Dans l’Hérault, 67 M€ leur seront encore consacrés en 2021.
Un budget complexe. Il nécessite des arbitrages délicats entre dossiers
urgents, demandes pléthoriques, limites financières, équilibres
géographiques, contraintes de circulation et données environnementales.
Mais cet investissement demeure un levier majeur.
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Les routes jouent un rôle structurant pour la localisation des activités
économiques et des populations. Elles créent de l’emploi et mobilisent
les budgets de toutes les collectivités. Elles coûtent cher, certes,
mais constituent un bien collectif essentiel au développement d’un
territoire.
Et ces arguments-là, on peut le dire, tiennent la route.
1. Béziers : c’est parti pour La Crouzette
À l’ouest du département, le gros dossier de l’année porte sur le
réaménagement de l’échangeur de La Crouzette, au sud de Béziers.
Le chantier est l’une des étapes de réalisation de la rocade, équipement
routier évalué à 120 M€.
"On en a encore pour trois ou quatre ans, c’est très coûteux", précise
Philippe Vidal, le vice-président du Département chargé des routes. La
séquence consacrée au rond-point de La Crouzette représente un
investissement de 12 M€. "Et on lance les études sur le giratoire de La
Méditerranée", ajoute-t-il.
Le trafic sur cette entrée de ville est évalué à 38 000 véhicules par
jour. Les travaux portent précisément sur l’aménagement d’un nouveau
carrefour à l’angle de la rue de La Crouzette et de l’avenue de Badones,
et de deux bretelles d’accès à l’ouest.
Deux voies d’accès, à l’est, compléteront l’aménagement dans un 2nd
temps.
"L’objectif est de désengorger les accès aux grandes villes, de
faciliter les trajets entre le nord et le sud, l’est et l’ouest",
observe Philippe Vidal, qui apprécie de ne pas rencontrer d’opposition
judiciaire. "On n’a pas, à l’ouest, les procédures que l’on rencontre à
l’est."
2. Lien : enfin le début de la fin ?
2021 marquera-t-elle le début de la fin d’un très vieux serpent de mer ?
Seule grande ville de France dépourvue d’une rocade de contournement,
Montpellier pourrait enfin remédier à cette anomalie territoriale.
Les travaux de la 3e section du fameux Lien (Liaison intercantonale
d’évitement nord) doivent en effet débuter dans l’année.
Ils prévoient la création de l’échangeur de Saint-Gély-du-Fesc, acte I
de l’aménagement du dernier tronçon manquant entre l’autoroute A 750 et
la route départementale 986.
Coût des travaux, qui comprennent giratoire, raccordements et ouvrages
d’art : 23 M€.
Mais les premiers coups de pelle seront-ils donnés ?
Des recours introduits par la commune de Grabels ou le Comité de défense
des riverains du Lien peuvent encore repousser la réalisation d’un
projet né dans les années 1980 !
"D’un côté, on a tous les utilisateurs qui nous disent : ‘‘Faites
quelque chose !". De l’autre, des gens font tout pour nous retarder. On
est prêt à démarrer. Si on nous met un stop, on arrête. Sinon, on avance
!", résume, pragmatique, Philippe Vidal, qui comprend "pourquoi
Montpellier est en retard".
Montpellier : et la déviation est ?
En complément du Lien, la Déviation est de Montpellier (Dem) apparaît
encore en pointillé dans sa partie comprise entre Saint-Aunès et l’A709,
avec un échangeur à construire à l’est du Zénith.
Le chantier est évalué par le Département, maître d’ouvrage, entre 50 et
60 M€.
Le flux de véhicules est de 33 000 véhicules/jour. Deux variantes sont à
l’étude avant une enquête préalable à la déclaration d’utilité publique
qui doit s’ouvrir cette année.
Le calendrier, théorique, prévoit une ouverture pour 2025.
Et aussi
● AXE LUNEL – LA GRANDE-MOTTE
Le doublement de la Départementale 61 entre Lunel et La Grande-Motte va
se poursuivre en 2021.
Après un premier tronçon mis en service en juillet 2019, les travaux
engagés pour un passage à 2x2 voies se poursuivront « en tronçons
distincts pour séquencer le coût et les travaux ».
Cette fois, ils concerneront un linéaire de 8 km à partir du nouveau
giratoire de la route des Mas et jusqu’au chemin du pont des Ânes, à
Lunel.
Le doublement de la RD 61 doit s’achever fin 2023. Coût global : 50
millions d’euros.
● VERS UN DOUBLEMENT DE SÈTE À L’A9
La RD 600 entre le port de Sète et l’autoroute A9 pourrait passer à 2x2
voies d’ici 2024. Une enquête publique est lancée.
Déjà fréquenté par 25 000 véhicules par jour, cet axe pourrait voir son
trafic augmenter de 30 % d’ici 2045.
Le coût des travaux s’élèverait à quelque 60 millions d’euros.
● PLAN VÉLO
Trois sections de voies vertes vont bénéficier de travaux
supplémentaires cette année.
Il s’agit des tronçons situés entre Saint-Geniès-des-Mourgues et
Boisseron (véloroute 70), Ganges et Saint-Hippolyte-du-Fort (V 85) et
Saint-Chinian et Cazouls.
Par ailleurs, la voie verte du canal du Midi doit faire l’objet de
programme de réhabilitation.
● PASSERELLE CYCLABLE 3D
Alors que les Pays-Bas sont tournés depuis quelques années déjà vers
cette technologie pour construire ponts et structures, le département de
l’Hérault se lance lui aussi dans l’impression 3D pour concevoir une
passerelle cycliste de 30 m de long entre Clermont-l’Hérault et le lac
du Salagou, pour franchir le ruisseau de Cabrié.
Cette réalisation serait une première nationale.